La haute mer arrive au pied de la digue et des dunes, contrairement a ce qui se passait en 1980.

 

2- A marée haute, la hauteur d'eau au dessus au dessus de la plage dépasse 1m (face aux dunes) et 5m (face a la digue) : lors des grandes tempêtes (avec fort coefficient de marée, vents très élevés, dépression barométrique) LES ATTAQUES DE LA MER SUBMERGENT LA DIGUE ET EN CREUSENT LE PIED.
Elles sont d'autant plus destructrices que la hauteur d'eau est élevée, c'est a dire que le sable a baissé.

 

3- Ces mêmes ATTAQUES FONT RECULER LE PIED DES DUNES et accélèrent le transfert du sable hors de la Baie.
Le trait de cote a reculé de 100m à 300m entre Wissant et Tardinghen, et ce recul se poursuit en découvrant de plus en plus les tourbières.
Certaines dunes sont en voie de disparition (dune d'Aval) ou vont l'être prochainement (dunes du Châtelet et dune d'Amont).
La RUPTURE DU CORDON DUNAIRE menace déjà les marais de TARDINGHEN et leur écosystème.

 

LA DECISION :


OU RECONSTRUCTION DE LA DIGUE SANS REENSABLEMENT DE LA BAIE

la perte de sable se poursuivra et sera même accélérée au pied de la Digue fragilisant celle-ci.

La profondeur d'eau au droit de la digue augmentera avec la perte de sable : cela renforcera la force de la houle et par suite les risques de submersion.
La protection des extrémités de la digue (dune d'Aval et dune d'Amont) n'est pas prévue et cela facilitera le contournement de la mer : la digue sera cernée. Cette solution n'est pas viable a long terme et risque même de conduire a des déconvenues a court terme.


OU REENSABLEMENT DE LA BAIE ET RECONSTRUCTION DE LA DIGUE

En ré ensablant la Baie, comme elle l'était dans les années 80, les effets destructeurs disparaissent.
La conception de la digue peut être allégée (elle ne sera plus soumise a des attaques aussi meurtrières) et la protection du cordon dunaire  devient inutile.
Il sera bien sur nécessaire de maintenir la plage à son niveau (nécessite de rechargements annuels et dispositifs de fixation du sable).

 

Ce choix est maintenant bien identifié, puissent les gestionnaires, élus et administratifs, comprendre le enjeux de long terme ! Lire l'article Nord Littoral du 20 janvier 2014

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