Un de nos membres nous communique :

On constate que les bancs de tourbe, inapparents il y a 10 ans, se sont dangereusement dénudés et arrachés cet hiver, depuis les blockhaus jusqu’à mi-distance du Gris-Nez, suite à leur désensablement, empêchant toute pratique du char à voile sur la partie haute de l’estran, ce qui ne s’était jamais vu jusqu’il y a 3 ans! : il y a désensablement généralisé de la moitié haute de l’estran.

Nous agissons comme les Américains en Irak et en Afghanistan: avec suffisance, nous croyons que notre argent et nos bulldozeurs vont faire plier les règles et coutumes du pays, en l’occurrence les lois de l’hydraulique qui gèrent notre rivage maritime. Au contraire, il nous faut les assimiler pour nous en servir, sans vouloir les contrer de front . . . : nous en faire des alliée et non des adversaires.
Quand demandera-t-on à des ingénieurs hydrauliciens, connaissant les lois rationnelles de l’hydraulique, de faire une étude pointue des phénomènes locaux et de l’efficacité escomptée des moyens envisagés par nos autorités politiques et financières? J’ose espérer qu’ils existent en France. Sinon, demandons à nos voisins belges et hollandais qui ont une grande expérience pour la protection des fleuves et rivages et traitent les problèmes avec pragmatisme et bon sens . . .
Merci de publier ce texte sur le site de notre association, avec quelques photos significatives du phénomène, à prendre dès ce lundi 1er avril, à marée basse . . .
J’ai la naïveté de croire que cette réflexion pourrait-être une petite pierre dans l’édifice de la réflexion globale . . .
Stéphane BLONDE

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